(« L’activité de délivrance de visa ne doit pas être un fonds de commerce »)
L’économiste international africain originaire du Sénégal a partagé via sa page Linkedin, il y a quelques jours, un post dans lequel il renseigne sur son analyse sur les processus de demande de visas dans les pays d’Afrique noire en partance pour l’occident. Pour l’intellectuel africain qui développe des compétences dans plusieurs secteurs notamment la planification des affaires, la négociation d’affaires, l’analyse d’affaires et l’analyse financière, entre autres, l’activité de délivrance de visas doit être réformée en Afrique afin de réduire radicalement les injustices subies par les demandeurs. Lire ci-dessous, l’intégralité dudit post.
LES FRAIS DE VISAS UNE AUTRE FORME D’EXPLOITATION DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT PAR LES PAYS DÉVELOPPÉS
De nombreuses personnes voyagent à travers le monde particulièrement des pays en voie de développement vers les pays développés.
Hommes d’affaires, étudiants, patients sanitaires, jeunes sans emplois; bref beaucoup de mouvements de populations vers les zones développées.
De nombreux pays ont mis en place un système d’exploitation voire de prébendes pour rentabiliser cette question migratoire en mettant en place des modes de délivrance de visas coûteux, compliqués, générant ainsi d’énormes gains pour faire face aux frais de fonctionnement des ambassades et peut être pour dégager des plus-values. Bref, un business des visas éhonté qui ne dit pas son nom.
Parfois même ces systèmes ne respectent pas la condition humaine vu les longues files constituées sous le soleil et les réponses parfois irrespectueuses servies.
Une fois, un fonctionnaire d’ambassade a dit à une de mes connaissances » vous êtes en « deuxième division », on vous refuse le visa »
Pendant tout le temps que je jouissais d’un passeport diplomatique, je n’avais pas accès à ces réalités.
Sur le visa Schengen, les responsables donnent la version explicative ci-dessous :
« Il y a des frais d’administration non remboursables pour postuler à un visa. Les frais de visa ont été synchronisés dans les pays de l’espace Schengen »
Le visa voûte entre 60 et 99 euros
Exemple: Algérie: nombre de demandeurs moyens 600 000 environ.
Admettons 80 euros par personne soit 48 000 000 d’euros dont 50% soit 24 000 000 d’euros perçus indûment.
Ce n’est pas normal. L’activité de délivrance de visa ne doit pas être un fonds de commerce.
Parfois même, les procédures frôlent l’arnaque de mon point de vue. On ne rembourse jamais les frais déboursés par les récipiendaires même en cas de refus.
Pourquoi ne pas instruire d’abord et faire payer uniquement ceux à qui on accepte le visa ?
Ensuite s »assurer que les frais demandés couvrent uniquement les coûts administratifs exclusivement liés à la demande à l’exception des autres charges et salaires qui relèvent du budget des États.
Les ressortissants des pays en développement sont fatigués par ces pratiques injustes et il est grand temps que les gouvernements s’en saisissent et interpellent les chancelleries actrices de telles pratiques malsaines.
Des pays pauvres, sans grandes ressources, qui font face à beaucoup d’urgence ne doivent pas financer des pays développés C’est indécent et scandaleux!
Je lance la pétition ci-dessous intitulée « HALTE À L’ ESCROQUERIE SUR LES VISAS ».
Mes chers, allez au-delà de la simple lecture du post. Engagez-vous svp pour cette cause juste en signant la pétition.
Avec 1000 signatures, je vais saisir officiellement l’Organisation internationale des Migrations (OIM).
Magaye Gaye