(Le bureau de l’APE boycott la fête ‘’exclusive’’ de fin d’année scolaire 2021- 2022)
Les apprenants inscrits à l’école primaire catholique Saint Jean Baptiste de Cotonou étaient invités le mercredi 29 juin 2022, à des activités récréatives en guise de célébration de fin d’année scolaire. Mais la fête n’a pas connu un réel engouement car peu d’apprenants et presque pas de parents ont répondu présents à ce rendez-vous.
Luc TOSSOU
Le torchon brûle entre les prélats gestionnaires, à divers niveaux, de l’école primaire catholique Saint Jean-Baptiste de Cotonou et les parents des apprenants. Et pour cause, les responsables de cet établissement d’enseignement scolaire qui étaient censés être une ‘’référence’’ ne s’accordent pas avec les parents de leurs apprenants quant au respect des textes qui régissent le fonctionnement dudit établissement. Selon nos investigations, il ressort qu’au nombre des motifs reprochés aux dirigeants de l’école primaire catholique Saint Jean-Baptiste, on peut noter, entre autres, la mauvaise gestion décriée par les parents d’élèves ; le mutisme de la Direction départementale de l’enseignement catholique (DDEC) et le non-respect de son engagement d’écouter le trésorier général du bureau de l’APE tel que convenu, la non implication du bureau de l’APE dans l’organisation de la fête de fin d’année scolaire 2021- 2022 ; la violation de l’article 7 portant gestion collégiale de l’école par ses acteurs ; le non-respect des procédures administrative et financière ; l’inquiétude des parents d’élèves de la gestion faite de la scolarité de leur progéniture et la violation de l’article portant participation de l’APE aux fêtes de fin d’année. Ainsi donc, contrairement aux dispositions en vigueur au sein et ladite école , les parents d’élèves, notamment le bureau de l’APE n’ont pas été associés à l’organisation de la fête de fin d’année scolaire qui a eu lieu le mercredi 29 juin 2022.
Une succession d’événements met la puce à l’oreille des parents d’élèves
Les frais de participation des apprenants aux activités pédagogiques de l’école primaire Saint Jean-Baptiste sont inclus dans la contribution. Mais au cours des années académiques 2019-2020 et 2020-2021, les apprenants n’ont pas pris part à l’excursion annuelle quand bien même celle-ci avait été programmée et figurait au titre des activités dont les frais étaient inclus dans la contribution annuelle. Alors que les parents d’élèves gardaient leur mal en patience, fulminant en attendant l’opportunité de demander des comptes aux responsables de cette école, l’excursion au titre de l’année 2021-2022 a été organisée dans des conditions peu ‘’catholiques’’. En effet, certains parents soutiennent que leurs enfants n’ont pas été mis dans des conditions ‘’dignes’’. De nos investigations, il ressort que les écoliers des classes de CI et CP auraient été entassés à 3 ou 4 sur des sièges réservés à deux personnes. « En pleine crise de la Covid-19 où nous adultes faisons de notre mieux pour respecter la distanciation sociale et respecter les mesures barrières, cela me fait mal de savoir que nos enfants sont ainsi traités », a confié un parent d’élève sous le sceau de l’anonymat. Pour en rajouter à la douleur des parents et apprenants, il ressort que les bus qui ont transporté les écoliers n’étaient pas climatisés. « Les enfants se sont plaints. Ils se sont plaints dans une vidéo par rapport à la chaleur qui régnait dans le bus à leur retour de l’excursion », a fait savoir un parent d’élève. De même, certains apprenants notamment du CI et du CP se seraient couchés par terre lors de l’excursion à Porto-Novo, à l’heure de pause ? Des conditions que les parents jugent trop dures pour leurs progénitures.
Maintenant, le confort des enfants ne les a pas préoccupés, on s’est en rendu compte. « Nous avons affaire à des religieux ou à des hommes politiques » ? a affirmé un parent d’élève.
En attendant de vous revenir avec d’autres éléments d’informations dans nos prochaines parutions, il convient de noter que la désolation est très grande dans le camp des parents d’apprenants dont un, sous le sceau de l’anonymat, n’a pas manqué de s’interroger : « Si eux-aussi développent les mêmes habitudes que les politiciens, désormais qui va parler de Dieu à qui ? »