« Accompagner entreprises et particuliers dans la réalisation de leur vision »
Le développement du Bénin passe par celui des entreprises privées. Toutefois les entrepreneurs font face à des exigences tellement pointues que la majeure partie des entreprises ne survit pas après quelques années. En vue d’accompagner entreprises et particulier sur le sinueux chantier de la réalisation de performances gage de développement, des professionnels s’occupent de leur image de marque auprès de leurs partenaires, clients et autres contacts. Au Bénin, la consultante en image de marque pour les Toutes petites entreprises (TPE), Petites et moyennes entreprises (PME) et les personnes indépendantes Charlène Rey, s’est investie dans ce domaine depuis plusieurs années. A la faveur d’une interview, nous sommes allés à la découverte d’une jeune femme pleine de talents qui prend plaisir à faire progresser entreprises et particuliers au Bénin.
L’investisseur : Que gagnent les entrepreneurs en vous confiant la gestion de leur image personnelle ?
Charlène Rey : De la crédibilité et de la discipline, une vision professionnelle claire, de la confiance en soi et pour finir, des résultats. Voilà les valeurs que je m’accorde à délivrer à tout demandeur, entreprise comme particulier. Néanmoins, il faut souligner que les entrepreneurs et les entreprises ne me confient pas la gestion de leur marque, comme lors d’une délégation à un prestataire. Nous travaillons en synergie pour atteindre les résultats attendus dans la ligne de conduite d’une relation de consulting.
Une entreprise a besoin d’avoir un certain standing et de la créativité à revendre. Elle doit pouvoir se démarquer tant dans la présentation de ses offres que dans son service client. Elle doit savoir s’adresser à sa cible et entretenir sa base clientèle. Elle doit être fascinante, futuriste et voir grand. Ce sont là quelques ingrédients qui permettront aux entrepreneurs et aux entreprises d’augmenter leur valeur ajoutée pour se différencier de leurs concurrents sur le marché. Il faut dire que travailler sur son image de marque est une stratégie idéale pour se démarquer de la concurrence.
Quels sont les atouts dont vous disposez pour accompagner entrepreneurs et entreprises vers le progrès ?
Principalement de deux ordres. Sur le plan humain, c’est à dire une disponibilité de ressources humaines, sur besoin signalé par l’entreprise ou le particulier. Des atouts techniques spécifiques aussi. Un savoir-faire dont dispose chacun des atouts humains en cause et dont la créativité est au centre de leur crédo.
Quels sont les différents outils que vous mettez au service des entrepreneurs et entreprises avec lesquels vous travaillez ?
Consultante en image de marque, mon rôle est d’accompagner toute entreprise ou particulier souhaitant (se) (Re) créer une identité de marque personnelle et professionnelle, dans la réalisation de sa vision. Plusieurs étapes concourent à la bonne tenue de ce rôle notamment la prise de connaissance des besoins et de la vision du demandeur ; la réalisation d’un diagnostic complet en image et la mise en place d’actions à effectuer par une équipe compétente interne/externe.
En fin de compte, c’est un domaine d’activité autant utile aux particuliers qu’aux entreprises et qui contribue à l’accroissement des résultats financiers, des opportunités, de la notoriété (identité de marque), etc.
Quels sont les impacts de la Covid-19 sur vos activités ?
Le domaine de la consultation virtuelle en Image de marque n’est pas encore très connu en Afrique francophone. Le télétravail et la digitalisation des compétences ont pris de l’ampleur depuis l’arrivée de la Covid -19. Certaines activités ont étés remarquées ainsi que leur importance. Le digital devient le repère pour plusieurs entrepreneurs, entreprises, carriéristes, indépendants… La crise sanitaire a favorisé l’importance de l’image professionnelle digitale et physique. Cette crise a donné de la valeur à nos activités. Dès que vous avez la réponse au besoin de la cible, vous avez un marché à gagner.
Quel bilan pouvez-vous faire de vos activités depuis votre création et quel bilan pour l’année 2021 ?
Le bilan peut être qualifié d’évolutif et positif. Dans le sens où les avantages à travailler sur son image de marque ou celle de son entreprise sont méconnues de plus d’un. Et bien heureusement une prise de conscience s’effectue progressivement et l’importance de travailler sur cette image de marque s’affirme comme indispensable à toute entreprise personnelle comme professionnelle qui se veut pérenne.
Quels projets nourrissez-vous pour l’année 2022 ?
Ils se résument en une image. Celle de participer à donner aux entreprises principalement celles amorçantes, (TPE/PME) une image forte, preuve d’une entreprise à fort potentiel de développement.
Quelles difficultés rencontrez-vous dans l’exercice de vos activités ?
Il existe une difficulté qui touche la plupart des activités, que ce soit celles des entreprises ou des particuliers et qui freine la bonne croissance de celles-ci. Je veux évoquer le manque de travail en équipe ou plutôt le manque de cohésion d’équipe. Une valeur qui n’est malheureusement pas mis en avant dans notre environnement.
Quelles solutions préconisez-vous ?
C’est une vaste problématique qui devrait être abordée comme telle. Quoi de mieux que de retourner à la base de notre environnement et donc à la base de notre éducation dans nos différentes écoles ? Qui de mieux que le garant de cette éducation pour préparer les futures générations à adopter le travail en équipe ?
Pour l’heure nous ne pouvons qu’encourager ceux qui partagent cette valeur et les inciter à la partager avec qui s’y intéresse.
Avez-vous une préoccupation personnelle à aborder ?
Plusieurs préoccupations, mais je souhaite m’exprimer sur 2 aspects dont une préoccupation et un souhait. Préoccupation : il serait utile que les institutions financières et de microfinances mettent en place une inclusion financière pour accompagner les futurs leaders, une réelle inclusion financière qui tient compte des réelles difficultés que rencontrent ces jeunes dans leur parcours de solutionneurs.
Mon souhait est que nos jeunes sœurs et frères sortent un peu les yeux du digital et prêtent attention au secteur du développement durable. Merci au journal L’investisseur pour l’intérêt et la valorisation.

Bref aperçu du parcours scolaire, universitaire et professionnel
« Mon parcours scolaire a été entre le Bénin et la Côte d’Ivoire, pays où j’ai passé la première partie de mon enfance et de mon cursus scolaire, de l’école d’art à l’école normale. Après l’obtention de mon Baccalauréat au Bénin et étant une méga-giga passionnée d’art, il a été prévu que je puisse continuer mon cursus universitaire dans cette lancée.
Vu que « L’homme propose et Dieu dispose » et pour dissiper certaines craintes, compte tenu du milieu que j’embrassais, un autre choix s’est porté sur le management artistique d’où le cursus universitaire en management des ressources humaines. Parce que, malheureusement le management artistique n’étant pas en ce moment une discipline mise en valeur au Bénin.
Après l’obtention de mon Brevet de Technicien Supérieur, s’en est suivi un rôle de chroniqueuse télé sur l’émission ‘’TIC TIME’’ à l’ORTB qui fut ma première expérience dans le monde professionnel et par la même occasion mon ouverture sur le monde du digital. Une autre experience en tant que commerciale dans une agence de communication me donna un déclic sur mes réelles envies professionnelles et ne me retrouvant pas très satisfaite de ces différentes expériences, mon choix professionnel s’est orienté dans le domaine du management artistique et professionnel en autodidacte, sur les bases de ma formation première qu’est le management des ressources humaines.
Le consulting en image de marque artistique s’est offert à moi, car étant en relation avec plusieurs artistes de l’underground, certains demandais mes apports de solutions pour leur Branding… Avec le temps cette option est devenue ma marque de fabrique. Certains allaient jusqu’à m’appeler communicatrice artistique ou manager d’artistes… Choses qui n’étaient pas exactes.
Pour aller plus loin dans ma quête, j’ai démarré une éducation professionnelle dans le domaine du consulting artistique et entrepreneurial. Ainsi donc après une étude du marché artistique et professionnelle certains problèmes ont été observés et dans l’optique de contribuer à pallier les différents problèmes que rencontrent la génération créative et professionnelle pour faire connaître leurs talents et en vivre, le ‘’REY CARREFOUR AWARD’’ édition zéro, édition d’essai, un événement de distinction des professionnels et artistes de l’underground fut créer en 2018 et eu lieu au Sun Beach hôtel.
Cette édition d’essai devrait permettre à l’organisation de mieux se lancer pour l’édition proprement dite. Événement qui mûrit dans l’ombre pour le bien de la jeune jeunesse. Voilà pour faire court un bref résumé de mes parcours ».
Interview réalisée par Nafiou OGOUCHOLA