TITRE : HALTE AUX COUPS D’ETATS ET REPENSSONS L’AFRIQUE
LES RAISONS EVIDENTES QUI FONDENT LA POSITION JUSTE DU BENIN
- Stabilité politique et institutionnelle pour repenser les bases du développement : Mais pas pour Masquer les crises
Il est l’heure de repenser les politiques de développement en Afrique sans pour autant prioriser l’option des coups d’Etat militaires ou constitutionnels. Nous avons trois piliers essentiels que nous ne devons pas perdre de vue : (i) la stabilité politique comme une variable clé et déterminante de la croissance, (ii) l’effet de la démocratie sur la croissance qui est statistiquement insignifiant en l’absence d’un cadre politique stable, (iii) finalement, la démocratie menée dans un environnement politiquement stable dont l’effet est significativement positif sur la croissance.
- Les régimes militaires suite aux coups d’Etat ! pour un recul dans l’histoire
La montée récente des coups d’État en Afrique reflète une diminution de la volonté régionale et internationale à appliquer les normes anti-coup. Pour inverser cette tendance, il faudra promouvoir la démocratie et systématiquement imposer de vrais coûts non seulement aux putschistes mais aussi aux auteurs des coups d’Etat constitutionnels.
Les 82 coups d’État militaires que l’Afrique a connus entre 1960 et 2000 ont été dévastateurs pour le continent contribuant à l’instabilité, à la corruption, aux violations des droits humains, à l’impunité et à la pauvreté qui ont caractérisé de nombreux pays africains durant cette période. Les coups d’État, en outrent, sont contagieux. Un coup d’État réussi augmente considérablement la probabilité de coups d’État ultérieurs, dans ce pays comme dans ses voisins. Et nous y voilà, frappant encore à la porte des coups d’Etats
- L’Afrique, serait-elle de nouveau l’un des théâtres des antagonismes Est/Ouest ?
Chers peuples ne vous faites pas avoir
Quels sont les facteurs favorisant les coups d’État ?
En 2014, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a dénoncé les « insuffisances en termes de gouvernance », mais aussi « la cupidité, l’égoïsme, une mauvaise gestion de la diversité et des opportunités, la marginalisation, les abus des droits humains, le refus d’accepter la défaite électorale, la manipulation des constitutions, ainsi que la révision anticonstitutionnelle des constitutions en faveur d’intérêts restreints et la corruption » comme fréquentes causes des changements anticonstitutionnels de gouvernement.
Un seul récent coup d’État peut « signaler une rupture dans la continuité politique, un changement dans la dynamique du pouvoir qui peut susciter de futurs contre-coups » en raison de rivalités au sein de l’armée. Le chercheur considère que certains pays tombent dans ce que l’on appelle une « spirale de coups d’État » qui se succèdent rapidement.
Il est nécessaire de REPENSER les partenariats entre les pays Occidentaux et Africain
Quand les régimes militaires vont prendre goût aux fonctions de direction des États, qui ira protester dans les rues de ces pays non démocratiques qui sont à la manœuvre des coups d’Etats quand des régimes militaires vont s’imposer sur la durée sans l’alternance !
Les pays n’ont pas d’amis mais que des partenaires ; l’avons-nous oublié ?
Il est vrai qu’il faut repenser les relations avec nos partenaires. Les français eux-mêmes le savent et le décrient ; l’Occident le clame , les élus de leurs peuples ….ne le cachent plus….car il faut aller de l’avant ….Mais Mais Mais
Faisons juste attention
Prenons un Général qui depuis 12 ans est dans la décision stratégique du Niger à un très haut niveau. C’est maintenant qu’il sent son poste menacé qu’il décide de séquestrer le premier magistrat su pays, pense du coup que rien n’est bon et veut se servir du moment? Est-ce raisonnable de penser qu’un tel officier puisse facilement à son tour laisser le pouvoir ?
Avons-nous oublié l’histoire de l’Afrique avec les régimes militaires ?
Russie, Usa, France et les autres puissances de l’heure : chacun défend son intérêt dans ce jeu où l’Afrique se retrouve spectatrice, prise au piège des politiques d’aide au développement. Mais notre jeunesse mesure-t-elle les conséquences de passionner le débat sur les coups d’état ? Nous n’avons pas intérêt à faire le constat, dans quelques années, du recul que nous auront causé nos errements en matière de gouvernance politique, lesquels auront été faits au détriment de l’intérêt supérieur de nos peuples
Tout est à repenser. Ne pensons pas que tous ces coups d’États sont spontanés et qu’ils offrent des garanties dignes du nom. Il nous revient, en tant que peuple, de prendre les dispositions qui s’imposent au regard de l’insécurité et de l’instabilité qui sévit la sous-région.
Les régimes militaires, qui une fois aux affaires, éternisent les transitions et feignent d’oublier les élections, ont des fins tragiques. Ayons les yeux grand ouverts et faisons les choix avisés pour épargner à nos populations les conséquences de telles fins de sorte qu’elles ne regrettent pas d’avoir fait l’expérience de militaires, aux défauts et carences souvent cachées, à la tête des Etats.
Pour rappel, la plupart des coups d’État réussis en Afrique ont eu lieu entre 1946 et 1991, pendant la guerre froide, une période d’intense rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique. Pas moins de sept putschs ont été menés en 1966, et avec cinq coups d’État, 1980 a été la deuxième année la plus tumultueuse. Et nous y voilà encore
Continuerons-nous à jouer les éternels victimes ? Quel est notre part de responsabilité ?
Voulons-nous toujours rester des éternels demandeurs de Blé ?
Apprenons de l’histoire au moins une fois
Je pense qu’il nous faut œuvrer pour
- Des institutions fortes et pas des hommes forts en Afrique
Depuis le début du vingtième siècle, les nouvelles stratégies de développement ayant pour objectif principal la lutte contre la pauvreté et les inégalités ont accordé une place capitale à la qualité des institutions (El Jabri, 2022 ; Clarke, 2013). Elle constitue désormais le pilier d’un développement durable, particulièrement pour les pays en voie de développement. Dans cette perspective, le maintien de la stabilité politique constitue l’une des préoccupations majeures dans la mesure où de nombreuses initiatives visant la suppression de l’instabilité politique ont été entreprises par les organisations internationales :
● Les dimensions socio‑économiques de la décentralisation et du développement local
● La bonne gouvernance, clé du progrès
● L’heure du débat de la monnaie et des réserves africaines élevés en dehors du continent
● Une nouvelle ère fixant d’autres normes de coopération
- Chers peuples Africains , si vous laissez la démocratie, l’alternance, on sera les seuls payants
œuvrons aussi pour
● Le leadership transformateur
● Le constitutionnalisme et l’État de droit
● La paix et la sécurité (Faire taire les armes)
● Le développement et la gouvernance
● Le rôle des communautés économiques régionales (CER)
La bonne gouvernance, un impératif pour une paix durable en Afrique et donc nous avons notre grande part de responsabilité.
LE BENIN AU RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE A TRAVERS SON PRESIDENT
Le BENIN ne peut rester en marge de l’histoire, et notre président l’a compris ..
Rappelons-le, le président Patrice TALON a été le premier à impulser le retour de nos joyaux de la France ; ce qui était encore inimaginable dans un passé récent par des pays Africains: le retour de 26 œuvres inédites de retour dans leur pays d’origine près de 130 ans plus tard fut un acquis essentiel.
Il a su mettre en place un plan d’action gouvernementale pour révéler le BENIN et les atteintes des objectifs de développement durable qui en sont le socle .
Rappelons que le « Bénin Révélé » Le Programme d’Actions du Gouvernement du Président Patrice TALON est la feuille de route de l’action gouvernementale.
Le Programme « Bénin Révélé » agit simultanément sur les leviers institutionnels, économiques et sociaux et que je pense personnellement inspirer les autres pays pour un plan regional
Les Piliers :
- Pilier 1 : Consolider la démocratie, l’état de droit et la bonne gouvernance
- Pilier 2 : Engager la transformation structurelle de l’économie
- Pilier 3 : Améliorer les conditions de vie des populations
Les axes stratégiques :
- Axe stratégique 1 : Renforcement des bases de la démocratie et de l’État de droit
- Axe stratégique 2 : Amélioration de la gouvernance
- Axe stratégique 3 : Assainissement du cadre macroéconomique et maintien de la stabilité
- Axe stratégique 4 : Amélioration de la croissance économique
- Axe stratégique 5 : Amélioration des performances de l’éducation
- Axe stratégique 6 : Renforcement des services sociaux de base et protection sociale
- Axe stratégique 7 : Développement équilibré et durable de l’espace national
Notre cher président, qui dispose du « doigté et (de) la clairvoyance nécessaires« , qui est « la marque des grands hommes. » a compris très tôt qu’un coup d’Etat constitutionnel n’est pas la solution au Niger. Il est évident que son leadership inné et révélé doit aider la sous-région à dire encore non à un coup d’Etat militaire et en choisissant la voix du DEVELOPPEMENT
Dr Harry VIDEROT
Consultant senior pour l’accompagnement des entreprises et des organisations
Expert en politique de développement