Le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), gendarme du marché financier de la zone UEMOA, a changé depuis le 1er octobre 2022, de dénomination pour devenir Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA).
Hervé CHABI
Décidé depuis juillet 2019 par les Chefs d’Etats et de gouvernement de la sous-région, ce changement de dénomination a finalement été approuvé le 30 septembre 2022 à Dakar lors de la réunion du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). « Ce changement vise à renforcer la visibilité de l’organe encore peu connu des populations et sied mieux aux activités de l’institution en évitant tout amalgame avec diverses structures nationales », avait expliqué Badanam Patoki, président du CREPMF.
La signature par les Chefs d’Etat et de gouvernement du Traité modificatif du Traité de l’UMOA à Abidjan, le 12 juillet 2019, a pour objectif d’assurer une distinction entre le « Conseil Régional » de l’Epargne publique et des Marchés Financiers et le « conseil régional » de certaines collectivités publiques locales et territoriales des Etats membres de l’UMOA.
En plus de ce changement de dénomination, le conseil des ministres a également adopté un projet de décision portant modification du règlement général relatif à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle du Marché financier régional de l’UMOA ainsi qu’un projet de règlement relatif aux titres financiers de Sukuk dans l’UEMOA.
Aussi, a-t-il été adopté une décision relative aux comptes inactifs et aux avoirs en déshérence sur le marché financier régional de l’Union.
L’AMF-UMOA élabore la cartographie des risques pour renforcer la stabilité du système financier régional
L’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest-africaine (AMF-Umoa), ex-Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), a organisé du 3 au 7 octobre 2022 à Abidjan, un séminaire avec l’ensemble des acteurs du marché financier régional pour élaborer la cartographie des risques du marché. Cette démarche vise à mettre en place, en collaboration avec le cabinet Mazars Sénégal, un dispositif résilient pour contrer les chocs exogènes.