« Par ailleurs, la Banque Centrale rappelle au public que les billets mutilés ou déchirés ainsi que les pièces de monnaie lisses ou altérées peuvent être échangés à ses guichets ». C’est en ces termes que le communiqué de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a rappelé, par le biais d’un communiqué de presse rendu public via son site internet, que les billets de banques et pièces de monnaies ayant subis des altérations peuvent être échangés contre des neufs à ses guichets, dans l’ensemble des Etats de l’Uemoa. Même si cette disposition ne constitue qu’un rappel, il n’en demeure pas moins évident que ce rappel intervient pour renseigner à nouveau les citoyens de huit Etats sur les endroits certains où ils peuvent se débarrasser sans rien perdre des billets et pièces de monnaies altérés d’une quelconque manière. De quoi apaiser les inquiétudes et dissiper les doute de tous.
Toujours dans son communiqué, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) rappelle au public que les billets et pièces de monnaie de son émission ont cours légal et pouvoir libératoire sur le territoire de l’ensemble des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), c’est-à-dire au Bénin, au Burkina, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo. En conséquence, elle réaffirme qu’en vertu des textes en vigueur, ces billets et pièces doivent être obligatoirement acceptés comme moyens de paiement dans les transactions entre les agents économiques, notamment par les vendeurs de biens et services et les créanciers. « Tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un Etat membre de l’UEMOA constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur ».
Hervé CHABI